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Les premiers camps de concentration étaient destinés à l’ incarcération des opposants politiques, réels ou supposés, au régime nazi. À partir de 1939, avec les conquêtes militaires allemandes, les camps se multiplient et les détenus qui y sont enfermés sont déportés depuis toutes les régions occupées. Les déportés sont alors essentiellement des résistants puis à partir de 1941 des juifs et des tsiganes. Les camps sont destinés à donner la mort par le travail forcé. En 1942 des camps de concentration situés en Pologne deviennent des camps d’extermination des Juifs et des tsiganes dans des chambres à gaz.
Au total 141 000 Français ont été déportés dans les camps de concentration : 76 000 juifs (dont 2 500 ont survécu) et 66 000 (dont 23 000 survivants) pour des raisons diverses dont 42 000 pour faits de résistance.
En Seine-et-Marne des résistants ont été arrêtés avant d’être incarcérés dans des prisons françaises puis déportés en Allemagne.
Marcel Petit par exemple, arrêté par la police française pour avoir distribué des tracts, est d’abord emprisonné à Melun puis déporté en Allemagne dans le camp d'Hinzert, puis Grossrosen, Dora-Mittelbau et Nordhausen où il a été libéré en avril 1945.
Rémy Dumoncel, maire d’Avon, arrêté en 1944 pour avoir entre autres choses aidé des juifs à échapper aux nazis n’a pas eu cette chance. Déporté au camp de Neuengamme il y meurt d’épuisement en mars 1945.
La Seine-et-Marne a aussi été le théâtre d’arrestations de juifs. Jacques Halpern, Hans-Helmut Michel et Maurice Schlosser, trois enfants juifs cachés dans le collège des Carmes d’Avon par le Père-Jacques ont été arrêtés le 15 janvier 1944 et déportés à Auschwitz-Birkenau. Ils ont été assassinés par gaz le jour de leur arrivée le 6 février 1944.
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