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Archives
Outre les services de secours, selon l’ampleur de la catastrophe, l’appel à des bénévoles (volontaires du plan de prévention des municipalités) ou à des entreprises privées (transporteurs, loueurs de déshumidificateurs, de camions frigorifiques, etc.) peut être nécessaire. Tout comme le Service interministériel des Archives de France, des associations de sauvegarde du patrimoine spécialisées dans la gestion des sinistres peuvent apporter leur aide en conseils, mais aussi envoyer des volontaires compétents (Bouclier Bleu, Archives sans Frontières…). La déclaration à l’assureur doit être faite dans les 5 jours suivant le sinistre. Au titre du contrôle scientifique et technique sur les archives de l’ensemble des administrations et collectivités territoriales de sa région, les Archives départementales doivent être consultées pour mettre au point la chaîne de traitement post sinistre
Pour gérer les relations avec les différents acteurs concernés (assurances, entreprises spécialisées, etc.), il est important de :
Avant toute intervention, il est recommandé de :
Afin de diminuer les coûts des traitements ou les volumes à traiter, il est conseillé dans la mesure du possible d’effectuer un tri parmi les archives courantes et intermédiaires sinistrées (avant ou après congélation) si des tableaux de gestion existent et si les archives sont facilement identifiables. Après les constats, il faut :
Il est impératif de rincer les documents pollués par les boues, eaux usées ou eau de mer sur place ou dans les ateliers. Pour les documents humides et trempés, il est possible de :
Face au stress et au manque d’habitude à gérer des sinistres, faire appel à une entreprise spécialisée dans les interventions post-sinistres peut s’accompagner d’ erreurs (choix d’une entreprise incompétente pour les documents patrimoniaux, devis sous ou sur évalué, délais d’intervention trop long, absence de constat d’état, etc.). Pour les éviter, il est indispensable de contrôler tous les paramètres et de visiter les ateliers des entreprises pour vérifier les conditions de traitements ou de demander conseils (collègues ayant subi un sinistre, restaurateurs, SIAF, centres de recherche et de restauration). Un tableau proposé par le SIAF permet de préparer un cahier des charges à respecter par l’entreprise, de recueillir les informations principales et de prévoir l’ensemble des étapes pour permettre la remise en état des collections et des locaux.
Une fois l’évacuation ou la mise en sûreté des documents opérée, il faut procéder à :
La remise en état des locaux passe :
Le retour des documents dans les locaux nécessite que l’humidité relative y soit inférieure ou égale à 50% et que l’air y soit sain, les murs secs.
Établir et diffuser le bilan du sinistre (liste du matériel sinistré, évaluation des coûts, nombre d’heures consacrées au traitement et à la remise en activité), positif comme négatif, aide à améliorer la prévention et la gestion des futurs sinistres. Il peut amener éventuellement à choisir un local ou des installations plus adaptées à la conservation d’archives (étagères plus hautes, etc.) et doit servir à élaborer (ou améliorer) un plan d’urgence, en collaboration avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS).