Marcel Petit (1926-2010), résistant et déporté
L’un des fils de Robert Petit, Marcel est alors en apprentissage dans l’atelier familial. Le contact avec Zgoda Ladislas, l’un des ouvriers de la cordonnerie, ancien des Brigades Internationales et instructeur du groupe de l’OS de Seine-et-Marne, renforce ses convictions. Marcel Petit écoute, observe et accepte ses premières missions pour la Résistance. Il s’agit de récupérer, de nuit, des tracts en gare de Melun. Ces tracts dénoncent la politique du gouvernement de Vichy et appellent les Français à la Résistance.
Le 22 avril 1942, la police arrête Marcel Petit avec René Péron et Raymond Pélouas à Dammarie-lès-Lys. Ils sont incarcérés à la maison d’arrêt de Melun avec Lucien Gantier et Roger Beuve, deux résistants de Vaux-le-Pénil et Georges Rousset, de Champagne-sur-Seine. Robert Petit quitte alors Dammarie-lès-Lys pour rejoindre le maquis de Buzançais dans l’Indre où il participe à la Libération. Le 27 juin 1942, Marcel Petit et les autres résistants sont déportés NN (Nacht und Nebel) pour être jugés à Breslau en Silésie. Deux d’entre eux, Beuve et Gantier, sont condamnés à mort et décapités en juin 1944.