Développement urbain et industriel au fil de l'eau

Le canal à Mareuil-les-Meaux, carte postale (AD77, 2FI4213) Remorqueur à vapeur sur le canal Chalifert près de Meaux, carte postale (AD77, 2FI703) De grandes usines se sont installées le long ou sur les cours d'eau seine-et-marnais, utilisant ainsi l'énergie hydraulique. Si Melun n'a jamais développé son industrie, Noisiel et Meaux ont construit de nombreux moulins. Les vieux moulins de Meaux sont incendiés en 1567 et reconstruits en pierre et en brique. Montés sur pilotis, ces cinq bâtiments (moulin du chapitre, moulin de Saint-Faron, moulin des Templiers, moulin de l'Hôtel-Dieu, moulin de la congrégation de Saint-Maur-des-Fossés) forment un ensemble pittoresque relié à la berge par une passerelle, existant probablement dès le Haut Moyen Âge. En 1920, ils sont victimes d'un nouvel incendie et ne seront jamais reconstruits ensuite. -- Meaux, les vieux moulins sur pilotis en 1920, carte postale (AD77, 2FI4271) Le Quai Victor Hugo et les Moulins de l'Échelle à Meaux, carte postale (AD77, 2FI4306) Melun a très peu développé l'industrie sur les bords de Seine. Cependant, dans la dernière moitié du XVIIIe siècle, la ville se dote d'un port afin de faciliter la navigation et l'accostage des coches d'eau. Au milieu du XIXe siècle, on envisage la construction de grands entrepôts pour abriter les produits acheminés par le fleuve destinés au marché parisien (vins, farines...). Le projet de l'architecte Buval est retenu en 1859. Ces constructions s'inscrivent dans un développement général d'entrepôts et de chantiers sur les rives de la Seine.
-- Le port de Melun, carte postale (AD77, 2FI5413) Les péniches à Melun, carte postale d'après un dessin à la plume (AD77, 2FI4381) Le moulin de Douvres à Noisiel, carte postale (AD77, 2FI13337)