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Archives L'eau : un lieu de rencontres et de loisirs Publié le 6 août 2020 Les lavoirs sont des lieux exclusivement féminins qui montrent la place de la femme dans son époque. Ils occasionnent des rendez-vous animés et joyeux autours du travail et de l'effort. Les lavoirs permettent aussi de créer des liens sociaux entre les femmes et leur donner une liberté de quelques heures. Le lavoir de Chelles, qui est couvert sous le Second Empire, a aujourd'hui disparu, mais la fontaine Sainte-Bathilde a été remise à jour en 1983. -- Le lavoir et la fontaine Sainte-Bathilde de Chelles en pleine activité Carte postale, sans date (AD77, 2FI1184) Au XIXe siècle, tout comme les hommes ont les cafés pour se rencontrer, les femmes ont les lavoirs. La lessive est l'occasion de parler, comparer, oublier son quotidien et éventuellement colporter quelques ragots... Une hiérarchie stricte règne où chacune a sa place : la plus âgée est la plus proche de la source d'eau claire. --Le lavoir de Perthes au moment de la lessive Carte postale, sans date (AD 77, 2FI6758) Au XIXe siècle, la présence de lavoirs se généralise dans les campagnes et les villes. On essaye aussi d'améliorer le travail des laveuses en rapprochant les lavoirs, en réhaussant les bacs et en couvrant les bâtiments. Les bateaux lavoirs représentent un vrai progrès, mais ils sont désertés peu à peu pour des raisons techniques (arrivée de l'eau dans les cours et les jardins avec la construction de petits bacs en ciment armé entre 1930 et 1950, développement des blanchisseries industrielles et des buandiers, fabrication de la machine à laver automatique), historiques (les guerres de 1870, 1914-1918, 1939-1945 où de nombreux bateaux lavoirs sont détruits) et fonctionnelles (crue des rivières, incendies, accidents, manque d'entretien...). -- Les bateaux lavoirs de Melun Carte postale, sans date (AD77, 2FI4685) Les sources minérales sont nombreuses en Seine-et-Marne. Trois sont reconnues pour leurs propriétés médicinales : les sources de Compans et de Thieux, la source de Lesches, les sources de Provins. La source de Compans est mise à jour vers 1850 lors de la construction de la ligne de chemin de fer dans le canton de Claye-Souilly. La source de Thieux, dans le canton de Dammartin-en-Goële, est mise en exploitation en 1861 après avoir été l'objet de travaux de captage et d'aménagement. À Lesches, près de Lagny-sur-Marne, la fontaine d'eau sulfureuse alimentait le village mais n'a jamais été exploitée commercialement. La source de Provins est aussi ferrugineuse. On connaît ses propriétés depuis 1648 grâce au docteur Michel Prévost. Elle devient domaine royal en 1778. En 1860, la ville décide la construction de l'établissement des Eaux Minérales et d'Hydrothérapie. En 1941, la source est définitivement tarie et pendant l'occupation, l'armée allemande détruit le bâtiment des cabines de bains-douches. Aujourd'hui, l'établissement sert d'entrée à la piscine découverte. L'établissement des eaux minérales de Provins, carte postale, sans date (AD77, 2FI6878) Les nombreux fleuves et rivières seine-et-marnais ont incité les habitants à développer les activités nautiques, de plaisir, ou commerciales. Pendant de nombreuses années, la Seine et la Marne ont vu notamment se créer des plages, des balades, des points de pêche. Aujourd'hui encore de nombreux aménagements subsistent ou sont créés dans le but de rendre les rives aux riverains. -- Pêcheurs aux environs de Meaux : poste de l'île Pommier, carte postale, sans date (AD77, 2FI4444) La pollution est la cause de la désertion des plages et des bains en rivière : dans les années 1960 tous les établissements ferment pour cause d'interdiction de baignade. À leur place, il est courant de voir un camping s'installer. La plage de Trilport est un établissement privé datant de 1932 avec de nombreuses installations modernes. En 1970, le bâtiment est transformé en motel. -- Le toboggan installé à la plage de Meaux-Trilport, carte postale, sans date (AD77, 2FI10339) La plage de Meaux Trilport, établie vers 1932, est une plage privée dont l'exploitant verse une redevance à la commune de Meaux. Elle connaît une activité très importante jusque dans les années 1960. Ses installations modernes sont alors très appréciées des habitués qui aiment s'installer sur le sable avec une tente louée, profiter du restaurant, de la piscine ou des cabines. Après avoir fermé la plage pour cause de pollution de l'eau et après plusieurs décennies d'efforts, la commune a réussi à la réouvrir en 2007. -- Publicité pour la plage de Meaux Trilport, à 35 min de Paris, affiche, 100 x 62 cm, syndicat d'initiative de Meaux, 1935 (AD77, 17FI302) Les activités industrielles installées le long de la Seine à partir du XIXe siècle engendrent une pollution assez importante (blanchisserie, usine à gaz, minoterie...) mais les baigneurs restent nombreux. En 1942, une plage artificielle est aménagée en amont de la ville de Melun. Dans les années 1960, pour cause de pollution trop importante, la plage est remplacée par deux piscines : la piscine municipale, construite quai Maréchal Joffre à partir de 1961 et ouverte au public le 15 mars 1964 et la seconde piscine, en plein air ouverte seulement en été. -- Melun. Vue générale de la plage, carte postale, sans date (AD77, 2FI5459) Melun, la plage. Carte postale (AD77, 2 Fi 5461) Baignade sur le Loing. Carte postale (AD77, 2 Fi 13230) Precedent Retour à la liste Suivant