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Nouvelles acquisitions, Culture & loisirs
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La maladie du charbon touche surtout les moutons. Elle donne des plaies sur les mains et le visage aux personnes qui travaillent avec les peaux d’animaux morts de cette maladie. De plus, cette mortalité a un coût économique important, car les troupeaux peuvent être décimés. Pasteur travaille à la mise au point d’un vaccin. Mais il faut mener des expériences à grande échelle pour valider les hypothèses de travail.
En Seine-et-Marne, Hippolyte Rossignol est un vétérinaire melunais très actif. Il écrit dans une revue spécialisée, La Presse vétérinaire, et a eu connaissance de ses travaux. Il souhaite que Pasteur accepte une expérience de vaccination publique en Seine-et-Marne. La demande est faite par l’intermédiaire du baron de La Rochette, président de la Société d’agriculture de Seine-et-Marne. Pasteur accepte la proposition. Il vient 3 fois à Pouilly-le-Fort au mois de mai 1881 dans la propre ferme d’Hippolyte Rossignol pour procéder à l’inoculation. L’opération est un succès. Elle se poursuit alors dans le reste du département puisque les assistants de Pasteur, Chamberland et Roux se rendent à Montereau en juillet 1881 pour vacciner d’autres moutons, selon les termes de la correspondance.
La lettre acquise par les Archives départementales montre la satisfaction du biologiste quant au résultat des premiers tests de Pouilly-le-Fort. Elle révèle les projets de Pasteur qui envisage la construction d’une fabrique pour préparer des vaccins en grande quantité. Enfin, elle témoigne d’une collaboration constructive entre Pasteur et la Seine-et-Marne puisqu’il conclut sa lettre par un compliment au préfet, Charles Patinot, pour la bonne administration de son département et salue l’esprit novateur qui y règne.
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