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Archives Une dynastie d'hommes politiques : son fils et ses petits-fils Publié le 13 août 2020 Portrait d'Oscar de La Fayette, petit-fils du général de La Fayette Oscar de La Fayette (1815-1881), fils de Georges Washington de La Fayette, a été député de Meaux de 1846 jusqu'au coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851 ; puis de nouveau de 1871 à 1875. Il a aussi été commissaire de la République en Seine-et-Marne et conseiller général. --- Lithographie, 1848, 14,3 x 18,4 cm ; AD 77, 6 Fi 167 Portraits d'Adrien-Jules de Lasteyrie, petit-fils du général La Fayette Adrien-Jules de Lasteyrie (1810-1884), fils de Virginie de Lasteyrie du Saillant et petit-fils du général La Fayette, a été député de Seine-et-Marne de 1848 jusqu'au coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, puis de nouveau de 1871 à 1875. ---Estampes, sans date, 16,9 x 23 cm ; AD 77, 6 Fi 338 Lettre de Georges Washington La Fayette évoquant la vie au domaine de La Grange-Bléneau, 1832 Cette lettre a été écrite par le fils du marquis de La Fayette pendant l'épidémie de choléra, pour recommander un ami, Gaston Frestel à M. Guittère, notaire à Perpignan. Elle résume la situation politique traversée par le marquis lors de la Révolution de 1830 et le sentiment de son fils, Georges Washington, également député, sur le nouveau régime de la Monarchie de juillet. Elle évoque aussi la vie familiale à La Grange-Bléneau. Transcription : Paris, le 12 avril 1832 Mon cher monsieur Guittère, Permettez moi de vous présenter un jeune ami à moi, que j'aime comme j'aimerais un jeune frère. C'est le fils d'un homme qui m'a servi de second père, et à la mémoire duquel j'ai voué respect, et reconnaissance éternelle. Gaston Frestel, excellent citoyen, est accouru près de mon père, à l'hôtel de ville, au moment des affaires de juillet et a été mon camarade officier d'état major, jusqu'au moment où mon père a quitté le commandement de la garde nationale, au 26 décembre 1830. Depuis il s'est engagé dans un régiment d'artillerie où il a gagné le grade équivalent à celui de caporal, jusqu'à ce que M. de Peron mon neveu, étant nommé colonel du 27ème, ait bien voulu penser à lui et lui proposer de venir avec lui dans son régiment. Frestel, qui depuis longtemps connaît M. de Peron, a accepté cette proposition, d'autant plus volontiers que dans l'amitié de son colonel pour lui il trouvera quelque adoucissement à la vive douleur qu'il vient d'éprouver de la mort de son frère aîné, enlevé à l'âge de 26 ans après sept jours de fluxion de poitrine dont on le croyait presque guéri, au moment où nous l'avons perdu. Mon pauvre jeune ami est malheureux, il est assuré de votre intérêt. Je serai reconnaissant du bon accueil que vous voudrez bien lui faire ; comme si j'en éprouvais les bons effets moi même. Je regrette bien, mon cher monsieur Guittère, de n'avoir pas profité davantage de votre dernier séjour ici, je suis honteux de n'avoir pas été vous chercher même une seule fois chez vous, mais la vie que je menais alors, et dont celle que je mène aujourd'hui ne diffère que trop peu, pourra m'avoir obtenu votre indulgence. Dans tous les cas, croyez que les anciennes relations avec les hommes comme vous, laissent des traces, qui ne peuvent s'effacer. Nous luttons ici contre bien des espèces de choléras. Celui qui s'appelle plus spécialement le choléra morbus nous a fait du mal, mais il paraît arrivé à son degré le plus élevé, et nous espérons qu'il va bientôt décroître. Le choléra politique, et diplomatique semble plus tenace et malheureusement, ceux qui pourraient le plus y porter remède sont précisément ceux qui l'entretiennent. Que faire à cela ; n'avoir pas plus peur de ce choléra que de l'autre, et le laisser user comme l'autre ; tout ce qui n'est point en sympathie avec l'esprit national doit nécessairement être de courte durée, et certes le ministère actuel serait bien aveugle, s'il se croyait de la popularité. Nous nous portons tous bien en dépit de l'épidémie, ce qui est bien heureux, vu le nombre de personnes qui composent notre famille. Elle est encore augmentée depuis votre départ de Paris. Mathilde a épousé Mr Bureaux de Pusy, fils d'un membre de l'assemblée constituante, prisonnier d'Olmütz avec mon père. J'espère mon cher monsieur Guittère que ma lettre vous trouvera en bonne santé, et que vous voudrez bien agréer l'expression de mes inaltérables sentiments pour vous. Georges W. Lafayette ---Lettre autographe de Georges-Washington La Fayette à Mr Guittière, 12 avril 1832, 2 p. ; AD 77, 1225 F 34 Precedent Retour à la liste Suivant