Salle lecture pic--bibliotheques Important ! Plus d'information L'espace numérique est temporairement indisponible en salle de lecture. Le 10 juin 2024 Consulter
Info Plan Vigipirate renforcé Plus d'information Afin d’assurer la sécurité de tous, dans le cadre du plan Vigipirate, il est demandé à tout visiteur d'utiliser l'interphone situé devant l'entrée principale des Archives pour entrer dans le bâtiment. Le 20 octobre 2023 Page de la salle de lecture
Archives Un homme politique local : député, conseiller général, maire de Courpalay Publié le 13 août 2020 Lettre autographe signée de La Fayette à Charels Pougens, membre de l'Institut national, 1805, 2 p. (AD77, 1225F30) Les informations que demande La Fayette dans cette lettre à son libraire montrent sa volonté d'acquérir des ouvrages de bonne qualité, son souci de se tenir informé des nouvelles parutions et de celles en cours dans des domaines vastes, de la géographie à la technique et l'histoire. L'aspect matériel et financier de ces achats n'est pas oublié, dénotant un gestionnaire attentif. Son implication dans la vie politique et institutionnelle apparaît également dans ses lectures, avec notamment son commentaire sur l'agronome Henri-Alexandre Tessier (1741-1837), membre de l'Académie des sciences, hostile à la création des départements. L'adresse du destinataire sur l'enveloppe n'est pas écrite de la main de La Fayette mais probablement par un secrétaire. Des corrections figurent par ailleurs sur la lettre elle-même, tracées avec une autre encre que le texte initial : le destinataire a-t-il voulu clarifier certaines graphies ? Transcription : La Grange, 27 nivôse Je viens avec ma confiance ordinaire, mon cher concitoyen, vous entretenir de mes rêveries de bibliothèque ; vous les recevrés, j'en suis sûr, avec votre bonté accoutumée. Le dernier courier vous a porté une liste d'addition aux richesses que je vous dois ; je vous envoie aujourd'hui un supplément à cette liste : non que je compte vous prier immédiatement de me procurer ces livres ; mais dans l'espoir qu'un de vos collaborateurs aura la complaisance de mettre à côté les prix, et même s'il le veut bien le nombre et format des volumes. Je saurai d'avance par ce moïen la place que chaque ouvrage tiendra dans ma collection, et je saurai au moment même où j'en aurai la possibilité jusqu'où je dois porter mes demandes ; ce détail est bien ennuïeux pour vous, mais je suis habitué à trouver en vous et autour de vous une telle bienveillance que je ne crains jamais d'en abuser. Il est de grands ouvrages si chers que j'ignore quand je pourrai me les procurer : je trouve pourtant assés difficile de me passer d'un Moniteur complet ; le jour viendra ou je me permettrai cette dépense : quel en sera le montant ? Quel est le format de ces Moniteurs [La Gazette nationale ou le Moniteur Universel, journal politique fondé à Paris par Charles-Joseph Panckoucke en 1789] ? Il me semble que c'est ce qu'on appelle petit in folio, surtout si on coupe les marges. Combien y-a-t-il de volumes ? J'ai recueilli depuis mon retour, ceux de mon abonnement. L'Encyclopédie par ordre méthodique [Encyclopédie Méthodique publiée entre 1782 et 1791 par Charles-Joseph Panckoucke, en complément de la grande Encyclopédie de Diderot et d'Alembert] m'a été d'une telle ressource que je lui ai conservé de l'affection ; elle est pourtant bien chère et n'est pas complète : me conseïllerïés-vous l'ancienne ? Quel en est le prix ? Le nombre et le format des volumes ? Cette dernière question est relative à l'arrangement matériel de mes tablettes de livres. Manque-t-il beaucoup de volumes à l'Encyclopédie par ordre méthodique, combien y en a-t-il ? L'a-t-on augmentée depuis 92 [1792] ? Quel est le prix de cette Encyclopédie par ordre de matières ? Si elles sont l'une et l'autre hors de ma portée me conseïllés-vous d'acheter le dictionnaire des arts et métiers avec des planches ? Quels sont les meïlleurs ouvrages de géographie ? J'ai La Martinière [Bruzen de la Martinière (Antoine-Augustin), Le Grand Dictionnaire géographique, historique et critique, Paris, 1768] qui a plus de volumes que de mérite ; Ne suffirait-il pas d'y ajouter Mentelle [Mentelle (Edmé), Chanlaire (Pierre-Grégoire), Atlas des commençans, accompagné d'explications géographiques et cosmographiques auxquelles on a joint une carte de France... ouvrage comprenant la géographie ancienne et moderne, Paris : Goujon fils, 1803] ou Busching [Büsching (Anton Friedrich), Géographie universelle, 5e édition, Strasbourg : Jean-George Treuttel, 1785] à la dernière édition du dictionnaire géographique ? Quel est le meilleur dictionnaire historique des hommes célèbres de tous les tems ? Où en êtes-vous, mon cher concitoyen, de l'intéressant projet de M. de Mesan ? Avés-vous entendu parler de l'entreprise du Moniteur ? Si jamais j'achetais le Moniteur actuel faut-il y joindre le dictionnaire de Girardin [Révolution française, ou Analyse complette et impartiale du "Moniteur", suivie d'une table alphabétique des personnes et des choses, Paris : Girardin, an IX-X (1801-1802)]. Pourquoi votre collègue Tessier prend-il le ton du jour au point de dire dans son journal d'agriculture que la division des ci-devant provinces en départements est très ridicule ? Ce prétendu ridicule avait jusqu'à présent échappé au jugement de tous les païs et de tous les partis. L'histoire de Menier paraît-elle ? Traite-il avec quelque détail la révolution d'Amérique et les assemblées de notables ? Salut remerciements et amitié. L.F. Lettre de La Fayette au boulanger Lambert sur son pétrin mécanique, 1828 Cette lettre témoigne du souci du marquis de La Fayette d'utiliser les nouvelles techniques relatives à l'agriculture et aussi de soulager le travail de ses employés. Adrien-Jules de Lasteyrie (1810-1884) est le fils de sa deuxième fille, Virginie (nommée en référence à l'État de Virginie où il avait mené une campagne militaire victorieuse lors de la guerre de l'indépendance américaine). Cette lettre n'est pas écrite de la main de La Fayette, qui a signé le texte probablement rédigé par un secrétaire. Transcription : La Grange, le 7 octobre 1828, Permettez-moi, Monsieur, de m'adresser à vous pour obtenir des renseignements sur une invention qui vous fait beaucoup d'honneur, et qui pourrait, ce me semble, être très utile, mais dont je n'ai pas entendu parler d'une manière précise depuis le compte qui en fut rendu à la société d'encouragement en octobre 1811 : je veux parler de votre pétrin qui doit, je pense, éviter beaucoup de peine, et qui a été, dit-on, abandonné parce que les garçons boulangers craignaient que la machine ne leur ôtât du travail. Il n'en est pas ainsi dans nos fermes, où les servantes qui font le pain trouveraient fort bon qu'on diminuât leurs fatigues. Mon petit-fils, Jules Lasteyrie, est chargé de vous porter ou de vous envoyer ma lettre, et je vous prie bien de me donner les détails que vous croirez utiles pour que j'essaie chez moi de pratiquer votre invention. Je vous prie, Monsieur, d'agréer l'assurance de ma considération distinguée. Lafayette. --- Lettre signée de La Fayette à Mr Lambert, boulanger, 1828, 1 p. (AD77, 1225F1) Lettre de La Fayette à un électeur sur la situation politique, 1820 Au début de la Restauration, La Fayette espère que Louis XVIII instituera un vrai régime démocratique. Élu député de la Sarthe en octobre 1818, il rejoint les rangs de l'opposition et participe activement aux débats, en particulier sur la réforme du droit de vote (il souhaite le suffrage universel) et la défense du drapeau tricolore. Il dénonce la suspension de la liberté de la presse et intègre l'Association des "Amis de la liberté de la presse". Le 4 juillet 1821, il exprime ouvertement au cours d'une séance de l'Assemblée son refus de la Restauration et de ses dépenses financières excessives. Cette lettre illustre les revendications de La Fayette concernant la censure et l'importance qu'il accorde à son rôle dans l'opposition. La correspondance avec ses partenaires et rivaux politiques est pour lui une priorité. Transcription : J'ai reçu avec une vive sensibilité votre bonne lettre, mon cher électeur, les nouveaux témoignages de votre amitié resteront gravés dans mon coeur ; votre ami vous rendra compte de notre conversation ; il est évident que la contre révolution se manifeste avec une franchise et une impatience dont les mesures publiques vous parviennent, jusqu'à présent, par les journaux, et dont les projets hostiles se dévoilent par les indiscrétions ordinaires de ce parti. Nous allons commencer un nouveau combat de tribune à propos de la censure : celui de la loi des élections viendra ensuite. Ce projet de loi a été fortement recommandé par le roi, au préjudice de la loi actuelle, dans sa conversation avec le bureau de la chambre qui lui apportait celle des lettres de cachet. Il a dit que le sort de la monarchie dépendait de l'adoption de ce nouveau projet. Je crains bien que nous ne perdions les trois batailles ; mais l'opinion aura fait de grands progrès. Cependant on aura encore besoin de nous pour le budget. Si vous venés à Paris je serai bien heureux de vous voir ; recevès en attendant mes tendres remerciements et amitiés. Laf. Votre ami est venu hier, ce qui me fait craindre qu'il ne soit parti aujourd'hui : je mets donc ma lettre à la poste. 19 mars 1820 ---Lettre autographe signée de La Fayette à Mr Jallu à Amiens, 1820, 1 p. ; AD 77, 1225 F 32 Retour de La Fayette à La Grange-Bléneau après un séjour aux États-Unis, 1825 (p.1) Le rapport de la gendarmerie royale de Seine-et-Marne du 10 au 11 octobre 1825 relate, parmi d'autres événements locaux, le détail de la manifestation publique liée au retour du marquis de La Fayette après un séjour triomphal aux États-Unis d'août 1824 à septembre 1825. L'atmosphère de joie et d'exaltation qui l'attend donne une idée de sa popularité en Seine-et-Marne et particulièrement à Courpalay, où il réside. Transcription : Gendarmerie Royale Rapport du 10 au 11 octobre 1825 (...) [En marge : ] Copie d'une lettre du Brigadier de Rosay à Mr le lieutenant de Coulommiers Mon lieutenant J'ai l'honneur de vous rendre compte que Mr de La Fayette n'est pas encore arrivé en ce moment, quatre heures du soir ; qu'étant retourné à La Grange, après votre départ, j'y ai resté jusqu'à minuit, heure où les danses ont cessé, mais toujours avec la même tranquilité dont vous fûtes témoin. Ce transparent porte : "Au Général La Fayette, l'ami du peuple et de l'humanité. ---Rapport journalier de gendarmerie, 1825, 3 p. ; AD 77, 5 R 57-1 Le rapport de la gendarmerie royale de Seine-et-Marne du 10 au 11 octobre 1825 relate, parmi d'autres événements locaux, le détail de la manifestation publique liée au retour du marquis de La Fayette après un séjour triomphal aux États-Unis d'août 1824 à septembre 1825. L'atmosphère de joie et d'exaltation qui l'attend donne une idée de sa popularité en Seine-et-Marne et particulièrement à Courpalay, où il réside. Transcription : L'Amérique l'a déifié au souvenir de la liberté qu'il respire, la France le rêve par ses vertus morales et le monde entier l'admire." Sur un autre transparent était "A Georges Lafayette Washington héritier des vertus de son père." Du même jour 9 octobre 1825 Monsieur de La Fayette est arrivé à six heures du soir. Tout était tranquille ; il n'i avait pas tant de monde qu'hyer soir ; l'on ne comptait même plus sur lui. Des coups de foits [fouets] se font entendre dans le lointain. L'on fini par appercevoir quatre chevaux gris à une berline, et l'on crie "c'est lui". Au même instant, sa famille est partie au devant de lui et une partie du peuple l'a suivie. À un demi quart de lieue, l'on a rejoint la voiture. Les cris de "Vive Mr de La Fayette" se sont fait entendre. Nous nous étions approché de ce côté. Sa famille étant arrivée, il s'est arrêté, a mis pied à terre, et il est resté environ dix minutes dans les bras de ses enfants sans se dire une parole. Le plus grand silence régnait de toute part ; alors, est arrivé Mr de Trassy, pair de France, et Mr de Ségur et après l'avoir salué, ils se sont mis en route, des violons ouvraient la marche et jouaient l'air : "Où peut-on être mieux". Les ouvriers avaient pris une calèche au château et sont allés au devant pour le traîner, mais il leur a envoyé dire qu'il les remerciés, mais qu'il voulait arriver à pied. À l'arc de triomphe, on lui a fait descendre une couronne de fleurs ; ceux qui devaient lui adresser un compliment ne se sont pas trouvés là, et l'on a continué la marche jusqu'au château, où vingt jeunes filles de Courpaloy, toutes en blanc, lui ont présenté un bouquet, et [...] ---Rapport journalier de gendarmerie, 1825, 3 p. ; AD 77, 5 R 57-1 Retour de La Fayette à La Grange-Bléneau après un séjour aux États-Unis, 1825 (p.3) Le rapport de la gendarmerie royale de Seine-et-Marne du 10 au 11 octobre 1825 relate, parmi d'autres événements locaux, le détail de la manifestation publique liée au retour du marquis de La Fayette après un séjour triomphal aux États-Unis d'août 1824 à septembre 1825. L'atmosphère de joie et d'exaltation qui l'attend donne une idée de sa popularité en Seine-et-Marne et particulièrement à Courpalay, où il réside. Transcription : [et] ont voulu lui faire un compliment, mais elles n'ont jamais pu s'en souvenir. Le général les a remerciées de leur bonne volonté. Alors on a recommencé à crier "Vive La Fayette". Il a fait le tour de sa cour en adressant le bonjour à tous les paysans et il s'est retiré avec son monde. L'on m'a raconté ce dernier rapport parce que je n'ai pas pénétré dans l'intérieur du château. Les danses ont commencé. Comme hyer tout s'est très bien passé, même mieux que dans les fêtes ordinaires. J'ai l'honneur d'être, etc. Signé Hornet brigadier Pour copie conforme, le capitaine de gendarmerie royale à Melun Martin de Couay ---Rapport journalier de gendarmerie, 1825, 3 p. ; AD 77, 5 R 57-1 Lettre du sous-préfet de Coulommiers sur les activités politiques à La Grange-Bléneau, 1826 Élu député de la Sarthe en 1818, La Fayette mène également d'autres activités politiques depuis son château de La Grange-Bléneau. Il participe notamment au mouvement de la Charbonnerie française, société secrète agissant contre le rétablissement des Bourbons en France. Il en reçoit les membres et élabore avec eux divers complots, qui expliquent la surveillance policière dont il fait l'objet. Transcription : Coulommiers, 6 septembre 1826 Surveillance administrative Monsieur le préfet, La compagnie nombreuse qu'on attendait à La Grange devait se composer de députés et d'Américains marquants. La réunion a manqué en partie. Ce sont surtout les députés qui ne se sont pas trouvés au rendez-vous. Le vide a été rempli par des habitants des châteaux et maisons bourgeoises des environs. Un M. Thierry est à La Grange depuis environ un mois : j'ignore si c'est l'auteur de L'Histoire de la conquête de l'Angleterre par les Normands. M. Georges de La Fayette est aussi à La Grange depuis quelques temps. M. de La Fayette a passé toute la semaine dernière hors de chez lui. Il devait être de retour hier, et ramener avec lui une compagnie nombreuse d'Américains. On ignore où il est allé. On me propose de chercher à gagner un domestique servant à table au château de la Grange et au moyen duquel on saurait les noms et les propos les plus remarquables des convives. La chose me paraît fort délicate : je n'ai voulu ni accepter l'offre, ni m'engager à fournir l'argent nécessaire, avant d'avoir pris vos ordres. Je vous prie de vouloir bien me faire connaître le plus tôt possible si je dois prêter l'oreille à cette proposition. Je suis avec respect, Monsieur le Préfet, votre très humble et très obéissant serviteur. Le sous-préfet de Coulommiers. Lebrun de Charmettes --- Lettre, 1826, 1 p. ; AD 77, M 10191-1 Lettre de La Fayette sur la situation politique, 24 juillet 1830 La Fayette appartient à l'opposition libérale à Charles X, monté sur le trône en 1824 et qui a entrepris de restreindre les libertés. Après la dissolution de la chambre des députés par le roi le 16 mai 1830, les libéraux l'emportent aux élections tenues le 23 juin. C'est dans ce contexte que La Fayette se réjouit ici de la victoire de Joseph Thomas (1776-1839), député des Bouches-du-Rhône de 1829 à 1830, choisi comme député par le grand collège de l'Eure le 19 juillet. Il associe à sa joie Toussaint-Joseph Borély (1788-1875), l'un des principaux animateurs du parti libéral de Marseille. br>La réunion de la nouvelle chambre qu'évoque La Fayette pour le 3 août n'aura cependant pas lieu : le 25 juillet, Charles X proclame les quatre ordonnances de Saint-Cloud (restriction de la liberté de la presse, modification de la loi électorale, dissolution de la chambre des députés et nouvelle convocation des collèges électoraux pour septembre, nomination de conseillers d'État). Elles provoquent l'insurrection de la population parisienne lors des Trois glorieuses, du 27 au 29 juillet 1830. La Fayette, redevenu commandant de la garde nationale, joue alors un rôle prépondérant pour l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe. Transcription : La Grange, 24 juillet 1830 La nomination de mon collègue M. Thomas me fais éprouver une vive joie, mon cher commettant : j'ai besoin de m'en féliciter avec vous, avec lui, et avec les patriotes qui ont si justement regretté leurs défaites dans vos collèges méridionaux. Ici tout s'est bien passé comme vous avés pu le voir dans les journaux. Il paraît que les coups d'état, naguère imminens, sont différés et que la chambre se réunira le 3 aoust, mais l'intention contre-révolutionnaire n'est pas abandonnée. La loi électorale et la liberté de la presse sont les deux premiers points de mire. La chambre actuelle n'y consentira pas. Elle demandera des institutions avant de voter le budget, et sans loi de finances, il n'y aura pas de paiement d'impôt. Il serait facile de tout arranger en changeant le ministère et en donnant les quatre garanties indispensables. C'est ce qu'on ne veut pas faire, et alors la situation devient critique pour tous, excepté pour la nation qui avec un peu de fermeté est sûre de conserver ses droits reconnus, et si on la pousse à bout d'en recouvrer d'autres qui pour avoir été méconnus n'en sont pas moins réels et imprescriptibles. Salut et amitié de tout mon coeur. Lafayette --- Lettre autographe signée de La Fayette à Mr Borely, président du tribunal de première instance à Marseille, 1830, 1 p. ; AD 77, 1225 F 5 Portrait de Louis-Philippe Ier Louis-Philippe (1773-1850), duc d'Orléans, règne de 1830 à la révolution de 1848, qui met fin à la Monarchie de Juillet. Son arrivée sur le trône, à la suite des Trois glorieuses, journées de révolte de la population parisienne du 27 au 29 juillet 1830, doit beaucoup à l'intervention de La Fayette. --- Lithographie, sans date, 32,5 x 27 cm ; AD 77, 6 Fi 36 Portrait du marquis de La Fayette, 1830 L'activité de député de l'arrondissement de Meaux est la principale activité politique du marquis à la fin de sa vie, en même temps que son implication la plus durable et importante dans la vie politique du département. Ces mandats s'inscrivent dans une période politique instable : cinq d'entre eux s'achèvent par une dissolution de la chambre des députés. ---Miniature, 1830 (AD77, 1225F35) Precedent Retour à la liste Suivant