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Maria Salomea Sklodowska, plus connue sous le nom de Marie Curie, est née le 7 décembre 1867 à Varsovie. En 1891, elle rejoint sa soeur Bronia à Paris et entame des études à la Sorbonne. Elle réussit brillamment puisqu'elle obtient deux licences : l'une en sciences physiques et l'autre en sciences mathématiques. En 1895, elle intègre le laboratoire de recherches physique de Gabriel Lippmann et y rencontre Pierre Curie déjà connu pour ses travaux sur les cristaux et le magnétisme. Elle l'épouse le 26 juillet 1895 à Sceaux.
Fin 1897, elle décide, pour sa thèse de doctorat, d'examiner si d'autres éléments ou des minéraux émettent le rayonnement uranique. Elle découvre ainsi en 1898 deux éléments nouveaux : le polonium et le radium, beaucoup plus "radioactifs" que l'uranium. En 1903, elle obtient donc avec Pierre Curie et Henri Becquerel le prix Nobel de physique.
Après la mort accidentelle de Pierre Curie en 1906, Marie Curie devient la première femme professeur à la Sorbonne et décide de continuer les recherches entamées avec son mari. Elle reçoit en 1911 le prix Nobel de chimie pour avoir isolé le radium métal. Pendant la Première Guerre mondiale, elle développe un service radiologique aux armées. Atteinte d'une leucémie, elle continue de diriger l'Institut du Radium construit pour elle et ses nombreux élèves, mais décède en 1934 à Passy (Haute-Savoie).
Les découvertes de Marie Curie sont utilisées par les médecins pendant la Première Guerre mondiale pour soigner les blessés. Avec sa fille Irène, elles installent des hôpitaux près des champs de bataille et équipent des voitures, "les petites curies" avec du matériel radiologique. Il semble qu'elle soit ainsi passée à l'hôpital de Montereau pour donner des leçons aux futures infirmières et pour perfectionner le matériel radiologique.