Salle lecture
Important !
L'espace numérique est temporairement indisponible en salle de lecture.
Nouvelles acquisitions, Culture & loisirs
Créé le: - Mis à jour le :
Ces deux lettres font parties d’un lot d’une dizaine de documents concernant Bossuet et la Seine-et-Marne. Elles complètent une collection de lettres conservées dans les fonds d’archives privées aux Archives départementales.
En 1699, des chansons satiriques s’attaquent au présidial de Meaux. La lettre témoigne de la charge d’évêque de la ville de Meaux dans ce contexte. Bossuet écrit ces mots écrits depuis la cour de Versailles où il remplit d’autres obligations. Il cherche ici à désamorcer les calomnies qu’il appelle poétiquement « cet ouvrage de ténèbres ». Il veut éviter un procès public entre les représentants de l’élection et ceux du présidial. Remarquablement bien écrite, cette lettre offre l’image d’un Bossuet homme de conciliation.
Cette seconde lettre est rédigée par Jacques Drummond (1638-1716), comte de Perth, un lord écossais et catholique. Celui-ci est exilé en France avec son roi, Jacques II et protégé par Louis XIV. Il adresse un éloge funèbre de l'évêque de Meaux, à son neveu l'abbé Bossuet (1664-1743). Lord Perth est le précepteur du fils de Jacques II, comme l’était Bossuet pour le Grand Dauphin. Il voue une réelle admiration à l’évêque de Meaux. Une autre lettre rédigée par Bossuet à propos de Lord Perth en 1696, conservée aux Archives départementales (cote : 142J95), témoigne de cette estime réciproque. Ainsi, cette acquisition complète la collection d’archives relatives à Bossuet en donnant le point de vue d’un de ses partisans. On notera le style de l’écriture et la tournure des formules.
Histoire 77