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Culture & loisirs
Kahina Maames est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (D.E.A.) en biosciences de l’environnement, chimie et santé à l’Université d’Aix-Marseille et a obtenu un diplôme d’expert micrographe des bois à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris. Depuis 2006, elle prépare un doctorat en Histoire et Archéologie des Mondes Anciens, option Milieux, cultures et sociétés du passé à l’Université de Paris X – Nanterre. Elle participe aux fouilles du site antique de Châteaubleau et se consacre à l’étude de bois gorgés d’eau provenant des puits gallo-romains mis au jour dans des secteurs d’habitat et d’artisanat.
Pour ouvrir la conférence, Marie-Claire Coste, chef du service départemental d’Archéologie, puis Kahina Maames présentent brièvement le site de Châteaubleau, objet depuis 2005 d’un programme de recherches pluridisciplinaires mené par l’association archéologique de Châteaubleau (La Riobé), le Centre national de la recherche scientifique (C.N.R.S.) et l’Université de Paris Ouest–Nanterre La Défense.
Aujourd’hui proche de Nangis et de Provins, le site de Châteaubleau est une agglomération thermale antique dont les premières traces datent du Ier siècle après J.-C. Située le long de la Via Agrippa, route antique reliant Boulogne-sur-Mer à Rome, cette ville comporte de nombreux vestiges notamment un sanctuaire de sources, plusieurs temples, un théâtre et trois quartiers d’habitation et d’artisanat.
Plusieurs activités artisanales y sont attestées : la métallurgie, le tissage, la poterie, la tannerie, la peausserie et le travail du bois. Les dernières traces d’occupation datent du Ve siècle et le site semble inoccupé jusqu’au XIe siècle.
Durée de la partie : 6 min. 13 s.
L’environnement du site de Châteaubleau à l’époque gallo-romaine se détermine notamment par l’analyse de restes de bois retrouvés dans des puits. Les parcelles des quartiers d’habitation possèdent chacune un puits privatif. La xylologie, science qui étudie le bois, permet d’identifier les espèces grâce à leurs structures anatomiques. Ainsi, il est possible de reconstituer l’environnement végétal, connaître les arbres à disposition autour des habitations et les modes et rythmes d’exploitation de ces arbres.
Kahina Maames présente le résultat de ses recherches : les essences de bois les plus fréquentes, les types de bois façonnés, les variétés d’arbres cultivées et celles importées, l’entretien des arbustes dans les parcelles, etc. De ces éléments, elle reconstitue un environnement ouvert, exploité et défriché, fait de lisières, de jardins, de haies et de vergers associés à l’habitat.
Durée de la partie : 14 min. 37 s.
Pour des raisons de droit, l’ensemble des échanges avec le public n’est pas diffusable. Par conséquent, des coupes ont été effectuées entre les questions présentées ci-dessous.
Jeunes chercheurs
Présentation de la thèse de Kahina Maames réalisée avec le soutien du Département de Seine-et-Marne
Droits
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