Culture & loisirs
Théophile Gautier et la Seine-et-Marne

Monique Billat a été conservatrice des antiquités et objets d'art à la Direction du Patrimoine du Conseil général de Seine-et-Marne de 1999 à 2011.
Isabelle Rambaud est conservatrice générale du patrimoine, directrice des archives, du patrimoine et des musées départementaux de Seine-et-Marne depuis 1996.
La conférence
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Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Cliché : Service photographique des Archives départementales de Seine-et-Marne.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Cliché : Service photographique des Archives départementales de Seine-et-Marne.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Cliché : Yvan Bourhis.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Cliché : Yvan Bourhis.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Cliché : Yvan Bourhis.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants.

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Théophile Gautier

Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants. - Collection Lovenjoul, Bibliothèque de l’Institut de France.

En parallèle de sa carrière d'écrivain, Théophile Gautier fait régulièrement la critique du Salon dans la presse, notamment dans le Moniteur universel ou L'Artiste. Son expérience de peintre légitime son rôle de critique d'art, aujourd'hui inconnu du public contemporain. Il rédige notamment une partie consacrée au musée du Louvre et à ses peintures dans Paris. Guide par les principaux écrivains et artistes de France, publié en 1867 sous la direction de Victor Hugo. Sa description des œuvres témoigne que l'image compte autant que le mot pour lui. Cet aspect est illustré par la présentation, au cours de la conférence, des descriptions de deux tableaux, dont il existe plusieurs copies en Seine-et-Marne : La Sainte famille de Raphaël et L'apparition de l'Immaculée conception à six personnages de Bartolomé Esteban Murillo. - Librairie Favre

En parallèle de sa carrière d'écrivain, Théophile Gautier fait régulièrement la critique du Salon dans la presse, notamment dans le Moniteur universel ou L'Artiste. Son expérience de peintre légitime son rôle de critique d'art, aujourd'hui inconnu du public contemporain. Il rédige notamment une partie consacrée au musée du Louvre et à ses peintures dans Paris. Guide par les principaux écrivains et artistes de France, publié en 1867 sous la direction de Victor Hugo. Sa description des œuvres témoigne que l'image compte autant que le mot pour lui. Cet aspect est illustré par la présentation, au cours de la conférence, des descriptions de deux tableaux, dont il existe plusieurs copies en Seine-et-Marne : La Sainte famille de Raphaël et L'apparition de l'Immaculée conception à six personnages de Bartolomé Esteban Murillo. - Librairie Favre

En parallèle de sa carrière d'écrivain, Théophile Gautier fait régulièrement la critique du Salon dans la presse, notamment dans le Moniteur universel ou L'Artiste. Son expérience de peintre légitime son rôle de critique d'art, aujourd'hui inconnu du public contemporain. Il rédige notamment une partie consacrée au musée du Louvre et à ses peintures dans Paris. Guide par les principaux écrivains et artistes de France, publié en 1867 sous la direction de Victor Hugo. Sa description des œuvres témoigne que l'image compte autant que le mot pour lui. Cet aspect est illustré par la présentation, au cours de la conférence, des descriptions de deux tableaux, dont il existe plusieurs copies en Seine-et-Marne : La Sainte famille de Raphaël et L'apparition de l'Immaculée conception à six personnages de Bartolomé Esteban Murillo. - Librairie Favre

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval.

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Musée Claude Nicolas Ledoux

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Cliché : Yvan Bourhis.

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Cliché : Yvan Bourhis.

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Cliché : Yvan Bourhis.

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Cliché : Yvan Bourhis.

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Cliché : Yvan Bourhis.

Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables. Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval. - Cliché : Yvan Bourhis
Partie 1 : La nostalgie de l'enfance
Pour comprendre les liens entre Théophile Gautier et la Seine-et-Marne, la généalogie et les origines de l'artiste sont détaillées en ouverture de la conférence. Son père est Pierre Gautier (1778-1854), originaire d'Avignon et employé du cadastre à Tarbes. Sa mère est Adélaïde Antoinette Coquard (1781-1848), l'une des filles de l'intendant du château de Mauperthuis appartenant de la famille Montesquiou. Théophile Gautier naît à Tarbes. Il passe son enfance à Paris où sa famille emménage alors qu'il est âgé de 3 ans et séjourne plusieurs fois à Mauperthuis, auprès de sa famille maternelle.
Partie 2 : Théophile Gautier, peintre
Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Entre 1828 et 1830, il étudie dans l'atelier du peintre de genre Louis-Édouard Rioult (1790-1855) qui lui "a inspiré le goût de l'art". Toutefois, à partir de l'âge de 19 ans, il se consacre à la poésie et à l'écriture. Il pratique le dessin et la peinture pour son plaisir ou comme une aide à l'écriture de ses romans.
Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants.
Partie 3 : Théophile Gautier, critique
En parallèle de sa carrière d'écrivain, Théophile Gautier fait régulièrement la critique du Salon dans la presse, notamment dans le Moniteur universel ou L'Artiste. Son expérience de peintre légitime son rôle de critique d'art, aujourd'hui inconnu du public contemporain. Il rédige notamment une partie consacrée au musée du Louvre et à ses peintures dans Paris. Guide par les principaux écrivains et artistes de France, publié en 1867 sous la direction de Victor Hugo.
Sa description des œuvres témoigne que l'image compte autant que le mot pour lui. Cet aspect est illustré par la présentation, au cours de la conférence, des descriptions de deux tableaux, dont il existe plusieurs copies en Seine-et-Marne :
- La Sainte famille de Raphaël
- L'apparition de l'Immaculée conception à six personnages de Bartolomé Esteban Murillo
Partie 4 : L'influence de Mauperthuis dans les écrits de Théophile Gautier
Le marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac (1739-1798) fait construire un château à Mauperthuis par les architectes Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Alexandre Théodore Brongniart (1739-1813) et Hubert Robert (1733-1808). Le château est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables.
Théophile Gautier traduit dans ses romans ( Mademoiselle de Maupin, Le capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval.
Question du public
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- Existe-t-il un circuit de visite du patrimoine de Mauperthuis, notamment pour les Journées du Patrimoine ?
Réponse de Sophie Peronnet, maire de la commune de Mauperthuis.
Les références ci-jointes sont celles des ouvrages cités durant la conférence. Pour plus d'informations, une sélection bibliographique sur Théophile Gautier est à télécharger.
- BERGERAT (Émile), Théophile Gautier, peintre, Paris : J. Baur, 1877, 30 p. Cote : 8[124
- COLLETTE (Florence), PERICARD-MEA (Denise), LEMPEREUR (Laurent), PIGEAUD (Mathilde), Le temps des jardins, Dammaris-lès-Lys : Comité départemental, 1992, 557 p. Cote : 4[1876
- GUÉGAN (Stéphane), Théophile Gautier, Paris : Gallimard, 2011, 700 p. Cote : 8[7762
- GAUTIER (Théophile), Le musée du Louvre, édition présentée et annotée par Marie-Hélène Girard, Paris : Musée du Louvre, Éditions/Citadelles & Mazenod, 2011, 320 p.
- LECONTE (Véronique), Étude, restauration et valorisation de retables des 17e et 18e siècles pour trois églises de Seine-et-Marne, Paris : École du Louvre, 2001.
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Voir aussi
Sur ce site
Archives en ligne
Sur Internet
- Base de données Joconde
L'apparition de l'Immaculée conception à six personnages de Murillo - Base de données Joconde
La Sainte famille de Raphaël - Site Internet de l'Institut national d'histoire de l'art
Consultation en ligne du Guide de l'amateur au musée du Louvre (réédition de 1882 de la partie de Théophile Gautier du Paris. Guide par les principaux écrivains et artistes de France de 1867) - Gallica, bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France
Consultation en ligne de l'édition de 1877 du Capitaine Fracasse, illustrée par Gustave Doré - Gallica, bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France
Consultation en ligne de l'ouvrage Le Tombeau de Théophile Gautier (1873). Le poème "Toast funèbre" de Stéphane Mallarmé est à la page 109.
Quelques peintures et dessins de Théophile Gautier :
Voir aussi
Sur ce site
Les figures locales
Galerie des trésors
Sur Internet
- Site Internet du Musée d'Orsay
Photographies représentant Théophile Gautier - Site Internet de la Société Théophile Gautier
Recueils de poésie de Théophile Gautier, dont Émaux et camés (édition de 1872). - Site Internet de l’Assemblée nationale
Page consacrée au marquis Anne Pierre de Montesquiou-Fezenzac - Site Internet de la ville de Mauperthuis
Page "Historique"
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