Homme des Lumières, Ledoux croyait dans les progrès de l’humanité. Il pensait et voulait une cité nouvelle, adaptée à ce futur qu’il espérait. Il ne put finalement pas la réaliser à Chaux, où son projet fut refusé par Turgot. Après la Révolution, alors que Ledoux avait perdu sa fortune et son influence, les Montesquiou-Fezensac lui demandèrent à nouveau de travailler pour eux. Ils lui confièrent le soin d’imaginer les plans d’une cité nouvelle, toujours à Mauperthuis.
L’estampe conservée par les Archives de Seine-et-Marne représente une vue de cette ville utopique. Elle rappelle par beaucoup de ses traits les projets de Ledoux à Chaux, mais aussi les cités pavillonnaires du XX siècle, avec ses petites maisons agrémentées de jardins et de vergers individuels. Seules quelques maisons furent construites à Mauperthuis. Elles furent la dernière œuvre de Ledoux.