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Culture & loisirs
Maxime Hermant est doctorant en Histoire, auteur d’un mémoire de Master II sur la société populaire de Provins entre 1791 et 1795.
Histoire religieuse de Provins pendant la Révolution et l’Empire (1789-1815), thèse de doctorat en histoire, sous la direction de Monique Cottret, Paris, Université Paris Ouest-Nanterre, prévue pour 2016.
La question religieuse est indissociable de toute étude d’une localité pendant la période révolutionnaire. La religion est en effet omniprésente dans les villes d’Ancien Régime. C’est le cas à Provins où l’on recense en 1789 pas moins de 300 ecclésiastiques pour une population totale d’environ 5 000 habitants ainsi que 19 églises, couvents, abbayes et autres institutions religieuses.
Ainsi, la Révolution est venue bouleverser toute cette organisation en nationalisant les biens du clergé et en supprimant les communautés régulières et les chapitres. Les habitants se sont déchirés à propos de la nouvelle division paroissiale tandis que les curés se sont opposés sur le serment constitutionnel. En l’an II, les églises sont fermées et le culte catholique disparaît de la sphère publique. Par la suite, le retour de la pratique religieuse traditionnelle dans les églises doit faire face à la concurrence des cultes révolutionnaires et il faut attendre l’instauration du régime concordataire au début du XIXe siècle pour que le culte soit officiellement réorganisé.
Provins n’est qu’un exemple parmi d’autres mais permet d’approcher au plus près le parcours du clergé tout au long de la période. Durant sa conférence, Maxime Hermant montrera également l’évolution de la pratique du culte et le comportement des fidèles face à l’événement révolutionnaire.
Durée : 1 heure
Durée : 6 minutes 43 secondes
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