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Bossuet, "l'Aigle de Meaux" Une sélection de documents liés à Jacques Bénigne Bossuet conservés aux Archives départementales Publié le 26 juillet 2023 Portrait de Jacques-Bénigne Bossuet, d'après Hyacinthe Rigaud, estampe (cote : AD77, 5 Fi 1177) Portrait de Bossuet en buste, gravure d’après le tableau d’Hyacinthe Rigaud (AD77, 6fi760) Lettre adressée par Bossuet à « ces messieurs du présidial de Meaux », à Versailles le 25 novembre 1699 (cote : AD77, 142J96) Tandis qu'en 1699 des chansons satiriques s’attaquent au présidial de Meaux, Bossuet écrit ces mots écrits depuis la cour de Versailles et cherche ici à désamorcer les calomnies qu’il appelle poétiquement « cet ouvrage de ténèbres ». Il veut éviter un procès public entre les représentants de l’élection et ceux du présidial. Remarquablement bien écrite, cette lettre offre l’image d’un Bossuet homme de conciliation. Transcription : "Messieurs, Je ne puis m’empêcher d’envisager toujours avec crainte les fâcheuses suites de l’affaire qui partage aujourd’hui toute notre ville. Quel qu’en puisse être l’événement, il sera toujours funeste à la charité que je désirerais y pouvoir conserver au prix de mon sang. Je vous supplie donc messieurs par les entrailles de la miséricorde de J.C. de me donner vos justes ressentiments contre les auteurs quels […]" Lettre adressée par Bossuet à « ces messieurs du présidial de Meaux », à Versailles le 25 novembre 1699 (cote : AD77, 142J96) Tandis qu'en 1699 des chansons satiriques s’attaquent au présidial de Meaux, Bossuet écrit ces mots écrits depuis la cour de Versailles et cherche ici à désamorcer les calomnies qu’il appelle poétiquement « cet ouvrage de ténèbres ». Il veut éviter un procès public entre les représentants de l’élection et ceux du présidial. Remarquablement bien écrite, cette lettre offre l’image d’un Bossuet homme de conciliation. Transcription : […] qu’ils soient de cet ouvrage de ténèbres. J’écris en même sens à M. le président Macé que je ne croirai jamais capable d’une entreprise comme celle-ci. La déférence que vous avez pour votre pasteur qui vous honore, qui vous considère qui vous aime autant que je fais, ne peut être qu’avantageuse à un corps aussi sage, aussi modéré et aussi digne de considération que le vôtre. Faîtes-moi donc cet honneur que je compterai pour beaucoup de laisser là une poursuite qui ne peut jamais produire que du mal en causant des inimitiés et des vengeances où je ne vois point de fin. Que si vous ne croyez pas pouvoir m’accorder un renoncement entier, j’espère du moins que vous ne me refuserez pas un délai jusqu'à ce que je sois sur les lieux, ce qui sera bientôt s’il plait à dieu. Je me sentirai éternellement votre obligé pour cette complaisance et je la reconnaîtrai par tous les services dont je ne serai jamais capable envers votre compagnie et envers tous les particuliers qui la composent, étant d’ailleurs avec une estime particulière, messieurs, votre humble et serviteur, J Bénigne E de Meaux. À Versailles, 25 novembre 1699 Carnet appartenant à Bossuet, 8 pages en latin et en français autographes à l’encre brune sur 2 feuillets doubles (marges effrangées), XVIIe siècle, page 1 (cote : AD77, 142J100) Ce manuscrit contient des citations classées par thème et par chapitre des Confessions de Saint Augustin. Il révèle l’influence d’un des principaux pères de l’Eglise sur le style oratoire du grand prédicateur. Carnet appartenant à Bossuet, 8 pages en latin et en français autographes à l’encre brune sur 2 feuillets doubles (marges effrangées), XVIIe siècle, pages 2 et 3 (cote : AD77, 142J100) Ce manuscrit contient des citations classées par thème et par chapitre des Confessions de Saint Augustin. Il révèle l’influence d’un des principaux pères de l’Eglise sur le style oratoire du grand prédicateur. Carnet appartenant à Bossuet, 8 pages en latin et en français autographes à l’encre brune sur 2 feuillets doubles (marges effrangées), XVIIe siècle, pages 4 et 5 (cote : AD77, 142J100) Ce manuscrit contient des citations classées par thème et par chapitre des Confessions de Saint Augustin. Il révèle l’influence d’un des principaux pères de l’Eglise sur le style oratoire du grand prédicateur. Carnet appartenant à Bossuet, 8 pages en latin et en français autographes à l’encre brune sur 2 feuillets doubles (marges effrangées), XVIIe siècle, pages 6 et 7 (cote : AD77, 142J100) Ce manuscrit contient des citations classées par thème et par chapitre des Confessions de Saint Augustin. Il révèle l’influence d’un des principaux pères de l’Eglise sur le style oratoire du grand prédicateur. Carnet appartenant à Bossuet, 8 pages en latin et en français autographes à l’encre brune sur 2 feuillets doubles (marges effrangées), XVIIe siècle, page 8 (cote : AD77, 142J100) Ce manuscrit contient des citations classées par thème et par chapitre des Confessions de Saint Augustin. Il révèle l’influence d’un des principaux pères de l’Eglise sur le style oratoire du grand prédicateur. Recto de la lettre de Jean-Baptiste Guiard, curé du Plessis-Placy à Monseigneur Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, et réponse de celui-ci, 11 août 1691 (cote : AD77, J1152) Il s’agit d’une requête concernant les frais occasionnés par la trentaine d’obits célébrés dans la paroisse du Plessis-Placy au cours de l’année, et la répartition de leur prise en charge financière. Bossuet y répond depuis le château de Germigny, résidence de campagne de l’évêque. Verso de la lettre contenant la réponse de Monseigneur Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, 11 août 1691 (cote : AD77, J1152) Il s’agit d’une requête concernant les frais occasionnés par la trentaine d’obits célébrés dans la paroisse du Plessis-Placy au cours de l’année, et la répartition de leur prise en charge financière. Bossuet y répond depuis le château de Germigny, résidence de campagne de l’évêque. La signature de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux sur le verso de la lettre de Jean-Baptiste Guiard, curé du Plessis-Placy à Monseigneur Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, 11 août 1691 (cote : AD77, J1152) Devoir sur la Guerre de Cent ans, écrit par le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, et corrigé par Bossuet, pages 1 et 2, [entre 1670 et 1680] (cote : AD77, 142J79) Le jeune prince fait quelques fautes et biffe régulièrement des mots avant de les réécrire. Certaines phrases sont d'une autre main, sans doute celle de Bossuet, qui corrige ainsi son élève. Le document a subi des dégradations, qui ont entraîné une perte d'une partie du texte original. Les zones plus claires sont la trace de la restauration effectuée pour combler les déchirures et permettre une meilleure conservation du feuillet. Devoir sur la Guerre de Cent ans, écrit par le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, et corrigé par Bossuet, pages 3 et 4, [entre 1670 et 1680] (cote : AD77, 142J79) Le jeune prince fait quelques fautes et biffe régulièrement des mots avant de les réécrire. Certaines phrases sont d'une autre main, sans doute celle de Bossuet, qui corrige ainsi son élève. Le document a subi des dégradations, qui ont entraîné une perte d'une partie du texte original. Les zones plus claires sont la trace de la restauration effectuée pour combler les déchirures et permettre une meilleure conservation du feuillet. "L'Evesque de Meaux. Secretaire du conseil de la Ste Ligue.", portraits-chargés publiés par les protestants après la Révocation de l'Edit de Nantes (1685), estampe publié en hollande, manière noire, XVIIIe siècle (cote : AD77, 5 Fi 1186) Cette caricature de Bossuet, plume sur l'oreille, chapeau fleurdelysé et médaillon au christogramme IHS, est accompagné d'un quatrain : "Bellarmin, du Perron avec leur controverse / Contre les protestants n'ont pas fait fort grand fruict : / Un traict de ma plume sans bruit, / Les envoye tous a la renverse." Il fait référence à Robert Bellarmin (1542-1621) et Jacques du Perron (1556-1618) et critique Bossuet pour avoir, par ses écrits ("Discours sur l’histoire universelle à Monseigneur le Dauphin" de 1681 et "Histoire des variations des Églises protestantes" de 1688), contribué à rendre l'Eglise protestante illégitime. Lettre de condoléances adressée par Jacques Drummond, comte de Perth à l’abbé Bossuet à l’occasion de la mort de Bossuet, son oncle, le 12 avril 1704 (cote : AD77, 142J97) Le comte de Perth est un lord écossais et catholique exilé en France avec son roi, Jacques II et protégé par Louis XIV. Précepteur du fils de Jacques II, comme l’était Bossuet pour le Grand Dauphin, il voue une réelle admiration à l’évêque de Meaux. Transcription : […] suivre de bien près un guide qui fera toujours honneur à sa patrie et à sa famille, et qui sera toujours en vénération dans la mémoire de tous les gens de lettres jusqu'à la fin du monde, aussi bien qu’honoré dans l’Eglise de Dieu comme un des plus illustres défenseurs de la foi de son temps et le premier même de ceux de son siècle. J’espère qu’il se souviendra de tous ses prosélytes dans l’autre monde : c’est ce que je lui demande au lieu de prier Dieu pour le repos de son âme. Madame nous dit aussi que le roi vous a donné un abbaye : sur le champ permettez-moi de vous en féliciter [Cro]yez que je suis avec un attachement parfait Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur, Le Duc de Perth Lettre de condoléances adressée par Jacques Drummond, comte de Perth à l’abbé Bossuet à l’occasion de la mort de Bossuet, son oncle, le 12 avril 1704 (cote : AD77, 142J97) Le comte de Perth est un lord écossais et catholique exilé en France avec son roi, Jacques II et protégé par Louis XIV. Précepteur du fils de Jacques II, comme l’était Bossuet pour le Grand Dauphin, il voue une réelle admiration à l’évêque de Meaux. Transcription : […] suivre de bien près un guide qui fera toujours honneur à sa patrie et à sa famille, et qui sera toujours en vénération dans la mémoire de tous les gens de lettres jusqu'à la fin du monde, aussi bien qu’honoré dans l’Eglise de Dieu comme un des plus illustres défenseurs de la foi de son temps et le premier même de ceux de son siècle. J’espère qu’il se souviendra de tous ses prosélytes dans l’autre monde : c’est ce que je lui demande au lieu de prier Dieu pour le repos de son âme. Madame nous dit aussi que le roi vous a donné un abbaye : sur le champ permettez-moi de vous en féliciter [Cro]yez que je suis avec un attachement parfait Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur, Le Duc de Perth Precedent Retour à la liste Suivant