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Musicien, compositeur d’opéras, Jules Massenet (1842-1912) possède une maison à Avon où il séjourne souvent entre 1871 et 1882. En 1899 il acquiert le château d’Égreville. Datant primitivement du XIIe siècle, ce château a ensuite subi de nombreuses transformations et fut en grande partie détruit après la Révolution. Une première restauration est due au peintre Berne Bellecour, qui achète le château en 1867, et une deuxième à Massenet. Le compositeur repose depuis sa mort en 1912 dans le cimetière d’Égreville.
La maison d’édition Heugel est née en 1839 de l’association de Jacques-Léopold Heugel et de l'éditeur de musique Jean Antoine Meissonnier. Dirigée par Heugel seul à partir de 1842, la maison est restée dans sa famille jusqu’en 1980, où le fonds a été racheté par la maison Leduc. Spécialiste de l’édition musicale, touchant à tous les genres musicaux, la maison Heugel a édité de nombreuses partitions mais aussi des affiches d’opéra. Grâce à un contact avec l’héritier de la famille Heugel, les Archives départementales on pu faire l’acquisition en 2007 et 2008 d’un nombre important d’affiches des opéras de Jules Massenet.
Jules Massenet écrit à Julia Allard, veuve de l'écrivain Alphonse Daudet (1840-1897). Ce dernier est l'auteur du drame "Sapho" (1884 et adaptation théâtrale en 1885), dont Massenet tire en 1897 un opéra, auquel il souligne ici son attachement. Sa lettre évoque également Léon Daudet (1867-1942), fils aîné d'Alphonse et lui-même écrivain.
Le sujet principal de ce courrier est naturellement la musique et les représentations des œuvres de Massenet, notamment Sapho (1897) mais aussi le "Portrait de Manon" (1894). Les interprètes qu'il cite sont :
Le milieu musical apparaît aussi en la personne d'Albert Carré (1852-1938), directeur de l'Opéra-Comique de 1898 à 1913 et de 1918 à 1925, et celle d'Henri-Georges Heugel (1844-1916), propriétaire de la maison d'édition musicale créée en 1839 par son père Jacques-Léopold (1815-1883). Il évoque également le château d'Égreville dont il est propriétaire depuis 1899, la "vieille demeure" dont il souligne ici l'aspect étonnant.
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