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Henry Murger est un écrivain français. Né à Paris au sein d’une famille modeste, il ne fait pas d’études, faute de moyen. Toutefois, son intérêt pour l’art l’amène à se cultiver en autodidacte. Il fréquente de nombreux poètes, écrivains, musiciens et peintres au cœur de la capitale. Il mène une vie de bohème et vit grâce aux articles qu’il écrit pour divers journaux, avant de devenir secrétaire.
Entre 1845 et 1849, il rédige son premier ouvrage, Scènes de la vie de bohème, d’abord sous la forme d’un feuilleton publié par la revue Le Corsaire. Cette œuvre littéraire apporte à Henry Murger gloire et reconnaissance : elle est adaptée au théâtre dès la fin de l’année 1849. Jusqu’à sa mort en 1861, il écrit continuellement et produit de nombreux romans et recueils de poésie comme Scènes de la vie de jeunesse (1851), Scènes de campagne (1854), Les Buveurs d'eau (1855) ou encore Le Sabot Rouge (1860).
Vers 1850, Henry Murger découvre Bourron-Marlotte lors d’une excursion dans le sud de la Seine-et-Marne. Il s’éprend du village et y séjourne régulièrement jusqu’en 1860. Dans un premier temps, il réside dans des auberges locales (celles des Saccault et des Antony), puis loue une maison. Tous les étés, il quitte Paris pour passer la saison à Bourron-Marlotte. À chacun de ses séjours, il emmène avec lui de nombreux artistes qui prennent leurs habitudes au sein du village. Parmi eux, on compte notamment Théophile Gautier (1811-1872) et Théodore de Banville (1823-1891). Rapidement, Bourron-Marlotte fait de la concurrence à Barbizon et devient une véritable colonie artistique. Henry Murger s’inspire du village et y place même l’intrigue de l’un ses derniers romans, Le Sabot Rouge. Aujourd’hui, une rue de Bourron-Marlotte porte son nom.
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