Archives

Elémir Bourges (1852-1925)

Le personnage

Elémir Bourges est un écrivain français. Son père, Étienne Bourges enseigne le français à Budapest tandis que sa mère est préceptrice dans des familles nobles roumaines. Ils se rencontrent à Budapest et s’installent à Manosque suite à leur mariage.

Elémir Bourges étudie au Lycée de Marseille. Éleve brillant, il obtient un prix d’honneur et le prix de la rhétorique. Il est ensuite employé dans les bureaux de la Préfecture. Il s’inscrit ensuite à la Faculté de droit d’Aix.

De 1874 à 1883, Elémir Bourges habite Paris. Il se marie le 21 novembre 1883 avec une jeune tchèque, Anna Brannerowa. Ils ont une fille, Sita, en 1887. De 1881 à 1886, il collabore à la Revue des Chefs d’œuvres et il est chroniqueur au journal politique et littéraire Le Gaulois.

Ses écrits sont peu nombreux mais sont tous reconnus pour leur qualité. Trois de ses romans connaissent le succès : Le Crépuscule des dieux (1884), Les oiseaux s’envolent et les fleurs tombent (1893) et La Nef (publiée en deux parties en 1904 et 1922). Il compte d’ailleurs parmi les membres de l’académie Goncourt.

Son lieu avec la Seine-et-Marne

En 1886, à l’âge de 35 ans, il s’installe à Samois-sur-Seine pour travailler au calme et se mettre à l’écart de tous les mouvements littéraires. Il se lie d’amitié avec Mallarmé et d’autres artistes qui lui rendent visite régulièrement. Il y reste jusqu’en 1902.

Il décède en 1925 et il est enterré au cimetière du père Lachaise à Paris.

Documents en référence

  • Variot Jean, L’œuvre d’Elémir Bourges, Mercure de France, Paris, 1911, 70 pages. Cote : AZ8397
  • Henri de Regnier, Elémir Bourges, Extrait des Nouvelles Littéraires, 29 août 1931. Cote : 150J95
  • Aristide Marie, Forêt symboliste : esprits et visages, Firmin-Didot et Cie, Paris, 1936, 293 pages. Cote : 16[907
  • « A Samois avec Elémir Bourges : première partie », In Les Amis de Moret et de sa région, n°191, 2009, page 9.. Cote : REV349/27
  • « A Samois avec Elémir Bourges : deuxième partie, In Les Amis de Moret et de sa région, n°192, 2009, pages 37 à 40. Cote : REV349/27