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La seigneurie d’Aunoy est attestée dès 1180. Le château médiéval est encore visible au début du XVIIIe siècle. Après un incendie survenu en 1750, le château actuel est construit. Son propriétaire, Jean-Baptiste Chabert, abandonne le site de l’ancien château pour un terrain situé plus à l’ouest.
Ce nouveau château est doté d’un parc classique. Il possède un bâtiment à deux niveaux, avec deux ailes en arcades et aux toitures en terrasses et à la Mansart. Son originalité est l’absence de plafond et de charpente en bois, remplacée par la technique des plafonds et combles briquetés.
Entre 1760 et 1770, son nouveau propriétaire, Pierre Jean-Baptiste Gerbier, avocat au parlement de Paris, fait réaliser des jardins à l’anglaise. Il s’agit alors d’un des premiers parcs de ce type réalisés en France. Jusqu’en 1960, le château change plusieurs fois de propriétaires sans modifications majeures. Toutefois, en mars 1839, le château, les communs, le parc et les grandes allées sont rassemblés en un seul lot et le reste des terres de la seigneurie d’Aunoy est divisé et vendu en 95 lots, à des fins de spéculation. Le corps de ferme est également démoli pour en vendre les matériaux.
Au cours du XXe siècle, d’importants travaux de restaurations du château et du parc sont entrepris par le décorateur Emmanuel Motte à partir de 1960.
Le domaine d’Aunoy ayant conservé son architecture originelle du milieu du XVIIIe siècle et une partie de son parc aménagé dans le goût anglais, est inscrit à la liste supplémentaire des Monuments historiques en avril 1986. Le site a accueilli en 1961 le leader algérien du F.L.N., Ben Bella, qui y a été placé en résidence surveillée.