Culture & loisirs
La forêt apprivoisée
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Pendant longtemps, les voyageurs qui se rendent à Fontainebleau ne font que traverser la forêt, sans s’y intéresser et encore moins y pénétrer. Bien que des récits de voyages la décrivent comme "affreusement belle", la forêt constitue dans les mentalités des citadins un milieu hostile suscitant peur et rejet.

Au-delà des "usagers professionnels" (forestiers, paysans, carriers), scientifiques, écrivains et peintres viennent en forêt. La connaissance de la forêt évolue, mais elle conserve une image subjective, où l’homme est peu présent. Dès 1837, les premiers touristes visitent la forêt de Fontainebleau, malgré un équipement inadapté, par des routes nouvellement tracées par l’administration des Eaux et forêts. À partir de 1849, le chemin de fer facilite la venue de bourgeois ou commerçants citadins en mal de dépaysement.

Dès 1839, Claude-François Denecourt (1788-1875) propose dans ses guides des circuits à parcourir en voiture pour ne pas rater « les beaux sites » de la ville et de la forêt de Fontainebleau. Puis, à partir de 1846, il commence à baliser des sentiers pédestres pour se promener dans la forêt sans s’y perdre et fait bâtir en 1853 une tour d’observation qui porte aujourd’hui son nom.

Dès 1839, Claude-François Denecourt (1788-1875) propose dans ses guides des circuits à parcourir en voiture pour ne pas rater « les beaux sites » de la ville et de la forêt de Fontainebleau. Puis, à partir de 1846, il commence à baliser des sentiers pédestres pour se promener dans la forêt sans s’y perdre et fait bâtir en 1853 une tour d’observation qui porte aujourd’hui son nom.

Tandis que les touristes apprivoisent de plus en plus la forêt de Fontainebleau, l’image d’une forêt surprenante et « sauvage » est cultivée. La surprise des touristes réside dans la recherche de figures dans la forme des rochers ou encore dans les démonstrations des chasseurs de vipère. Les légendes autour de la forêt contribuent aussi à faire frissonner les touristes.

Tandis que les touristes apprivoisent de plus en plus la forêt de Fontainebleau, l’image d’une forêt surprenante et « sauvage » est cultivée. La surprise des touristes réside dans la recherche de figures dans la forme des rochers ou encore dans les démonstrations des chasseurs de vipère. Les légendes autour de la forêt contribuent aussi à faire frissonner les touristes.

Tandis que les touristes apprivoisent de plus en plus la forêt de Fontainebleau, l’image d’une forêt surprenante et « sauvage » est cultivée. La surprise des touristes réside dans la recherche de figures dans la forme des rochers ou encore dans les démonstrations des chasseurs de vipère. Les légendes autour de la forêt contribuent aussi à faire frissonner les touristes.

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la forêt devient « un peu urbaine ». Champs de courses, restaurants, buvettes, fontaines, inscriptions gravées dans les rochers ou encore tables de grès sont aménagés en forêt et repérables dans les guides. Toutefois, des oppositions aux implantations humaines en forêt s’expriment dès la fin du XIXe siècle. Bien que le nombre de touristes n’ait jamais baissé depuis les débuts du tourisme, la forêt de Fontainebleau fait l’objet de protections pour retrouver un aspect plus « naturel » (création de « réserves artistiques », fermeture de carrières, interdiction de l’accès aux voitures, etc.).

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la forêt devient « un peu urbaine ». Champs de courses, restaurants, buvettes, fontaines, inscriptions gravées dans les rochers ou encore tables de grès sont aménagés en forêt et repérables dans les guides. Toutefois, des oppositions aux implantations humaines en forêt s’expriment dès la fin du XIXe siècle. Bien que le nombre de touristes n’ait jamais baissé depuis les débuts du tourisme, la forêt de Fontainebleau fait l’objet de protections pour retrouver un aspect plus « naturel » (création de « réserves artistiques », fermeture de carrières, interdiction de l’accès aux voitures, etc.).