« Je viens du monde de la poterie mais, aussi loin que je me souvienne, lorsque je travaillais au tour, je travaillais aussi à plat. C’était des bas-reliefs ou des décors graphiques qui venaient s’ajouter à la pièce elle-même », explique-t-elle. Elle ajoute : « Depuis environ huit ans, je ne fais plus de tournage et travaille uniquement à la plaque. Le décor est devenu la pièce, en quelque sorte ! »
Des pièces d’une finesse et d’une délicatesse inouïes qui ne semblent en rien cautionner les propos suivants : « La poterie et, de manière générale, le travail de la terre, a un côté très archaïque. Il est question de relation au matériau, de traces qu’on laisse. Certaines poteries étrusques, d’une étonnante simplicité, « parlent » davantage que des pièces contemporaines pourtant, techniquement très abouties. »