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Abélard est surtout connu du grand public pour sa relation avec Héloïse, nièce du chanoine Fulbert et abbesse du couvent de Paraclet (Aube). La correspondance qu’il aurait tenue avec son épouse, Les Lettres d’Héloïse et Abélard, raconte leur histoire : leur rencontre, leur union secrète après la naissance de leur fils Pierre Astrolabe, les raisons de l’exil forcé d’Héloïse au couvent d’Argenteuil et la punition castratrice qu’inflige le chanoine Fulbert à Abélard.
Pierre Abélard est cependant avant tout un universitaire, dont l’enseignement a rencontré un grand succès et suscité de vives controverses.
Pierre Abélard enseigne la rhétorique et la scolastique dans les environs de Melun, ville royale où il fonde sa propre école, probablement dans l’enceinte de l’abbaye Saint-Père.
Il séjourne et enseigne par la suite à Maisoncelles-en-Brie, probablement dans le prieuré dépendant de Saint-Denis, où il prend l’habit monastique. Il y rédige un Traité de l’unité et de la Trinité divine, qui lui attire les foudres de nombre de détracteurs.
Protégé par le comte Thibaud II de Champagne, il se réfugie à Provins, dans le prieuré Saint-Ayoul. Menacé d’excommunication par le chanoine Fulbert, qui désapprouve son union avec Héloïse, il obtient, sur les conseils de l’abbé Suger, de se retirer dans la solitude du monastère de son choix. Il fonde alors celui du Paraclet, à Ferreux-Quincey (Aube), non loin de Provins, où Héloïse est abbesse jusqu’à sa mort.
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