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Jean-François Millet (1814-1875)

Le personnage

Membre de l’École Barbizon et grand ami de Théodore Rousseau, Jean-François Millet se détache pourtant du courant auquel on l’associe souvent. Son œuvre s’attache moins à représenter le paysage qu’à magnifier la vie du quotidien par des sujets ouvriers et rustiques. Longtemps critiqué, son génie n’est reconnu qu’à la fin de sa vie. En 1874, l’État français lui passe commande de scènes de la vie de sainte Geneviève pour la décoration du Panthéon.

Son histoire avec la Seine-et-Marne

C’est à Barbizon, devenu en quelques années le « foyer » de la nouvelle école paysagiste française, que Jean-François Millet épouse Catherine Lemaire en 1835 et installe définitivement son atelier après une épidémie de choléra à Paris. Dès lors, son œuvre s’inspire largement des paysages et de la vie rurale locale.

Bibliographie

  • Adams (S.), L’École de Barbizon : aux sources de l’impressionnisme , Phaidon press limited, 1994.
  • Parinaud (A.), Barbizon. Les origines de l’Impressionnisme , Liechtenstein : Bonfini, 1994.
  • Karampournis (R.), Si Barbizon m’était conté, J.-F. Millet. Essai biographique , Le Mée-sur-Seine : Amattéis, 1990.
  • Herbert (R. L.), Jean-François Millet, [exposition, Grand Palais, 17 octobre 1975-5 janvier 1976] , Paris : Éditions des Musées nationaux, 1975.